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Gaëlle au pays des Incas

Gaëlle au pays des Incas
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14 février 2010

Le temps des conclusions

Parce qu'il est temps de préparer le prochain voyage, il est temps de calculer le budget de ce mois passé au Pérou. Voici donc quelques chiffres en Euro (dans l'à peu près) :

- Avant le départ (vêtements, accessoires, vaccins) = 870 € (c'est mon premier voyage en sac à dos donc tout à acheter)
- Billets d'avion A/R Paris/Lima = 760 - 440 (offert par le comité d'entreprise) = 320 €
- Chambres = 140 € 
- Nourriture = 120 €
- Transports internes (bus, avion, bateau) = 360 €
- Visites = 115 €
- Divers, cadeaux = 340 € 

Un mois au Pérou en sac à dos m'est revenu à environ 2270 euros.

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1 juin 2009

C'est fini

Et voilà, c'est terminé, il est temps de rentrer et de retrouver une autre réalité..

Le sac est bouclé, il pèse 19kg, plus deux autres de 5kg, autant dire que des souvenirs
je n'en ramène pas que dans la tête.

Je le savais que ce serait beaucoup trop court un mois, ce n'était qu'un avant goût, et j'en veux plus !
Beaucoup plus !!
Demain matin, je prendrai le vol pour revenir dans le monde merveilleux de Mickey..., j'arriverai mardi soir, et dès mercredi je serais de retour sur le stunt..

J'ai passé trente jours de pure folie, de découvertes fabuleuses, et d'émotions intenses.
Je reviens changée, avec une seule envie, celle de repartir.
Merci à vous tous de m'avoir accompagné par l'intermédiaire de ce carnet de voyage, vos messages m'ont vraiment fait du bien. J'espère vous avoir apporté un peu de joie et de beauté que j'ai trouvé ici. Je vous dis donc à bientôt, et pour la plupart d'entre vous, je vous vois dans trois jours.

Gaëlle

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SniF, SniF, SniF, SniF, SniF

29 mai 2009

Iquitos

Ces deux jours passés à Iquitos ont été de tout repos.
Hier matin, après avoir acheté nos billets d'avion pour Lima (eh oui la fin approche), nous avons suivis Tomi pour visiter un centro de rescate, Chullachaqui Javier. On ne s'est pas trop ce que c'est mais bon on y va en barque alors c'est déjà assez sympa. A peine arrivée sur ces maisons montées sur pilotis, que Javier me colle un Paresseux dans les bras !! LE KIFFF !!!! Ma soeur j'ai trop pensé à toi. Ils étaient trois, trop beaux et marrants avec leurs gestes trop lents. Prenant tout mon temps, je n'arrive pas à les quitter. Voyant mon euphorie, Javier me ramène un tout petit bébé singe....... je craque totalement. Un vrai mini king kong pour moi ! Magnifique, il se nichera dans mes bras et ne me quittera pas les deux prochaines heures. Il est trop BEAU !!

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On pourra admirer des anacondas, des tortues préhistoriques, des caïmans, des péroquets, mais le mieux quand même c'était les trois singes en liberté qui n'ont pas arrêter de nous suivre, et de nous sauter dessus. J'ai joué avec eux pendant deux heures, un vrai bonheur. Je ne voulais plus partir, c'est le groupe de trois touristettes qui m'a fait fuire, elles étaient là à crier devant les singes, "rholala c'est chiant les filles". Du coup, adios amigos.

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Le lendemain matin, on a fait un tour sur le marché de Belen. En voilà une belle immersion dans la population locale. Du monde partout, les uns collés aux autres, des marmittes sur le feu, tout ca alimentent la chaleur déjà existante, il doit bien faire 50 degrés. Je suis vite liquide. Des étales à perte de vue, de tout, des fruits de la jungle avec des bananes énormes, et d'autres fruits que je n'avais jamais vu encore. Des poulets tout nus, des tortues sans leur carapace, des moceaux de viandes avec encore les pattes d'un animal que je ne reconnais pas. Et au milieu de tout ca, une véritable décharge improvisée sur le sol, avec tous les vautours dessus, là à un mètre de nous, comme s'ils étaient des pigeons.. Nous continuons jusqu'à voir des tout petits singes attachés, à l'air tellement triste, et des tortues sur le dos.. vite on passe. On nous demande 10 soles pour aller voir les maisons flottantes, où la partie de la population la plus pauvre habite, mais non merci. On continue notre chemin jusqu'au marché des plantes, où il y a de tout pour guérir n'importe quelle maladie, même des sachets soit disant miraculeux pour tuer le cancer. Des attrapes touristes je pense. La seule potion qui m'intéresse, c'est celle de l'ayahuasca, pour nettoyer l'esprit, mais je reviendrais la faire quand le temps sera venu pour moi, avec un vrai chamane.   

28 mai 2009

De Pucallpa à Iquitos

" La vie est un long fleuve tranquille ", voilà qui résumerait assez bien ces cinq jours passés sur le bateau.
Comme prévu, on arrivera à 9h sur le bateau "Henri I", des hommes très gentils nous aident à installer nos hamacs, il n'y a pour l'instant qu'une dizaine de personnes.. je trouve ça un peu suspecte pour un bateau sencé partir une heure plus tard. On installe notre lit suspendu, et on achète notre gamelle. Les péruviens commencent à arriver en assez grand nombre, et moi pendant ce temps, je redécouvre les joies du hamac tout en m'empiffrant.. comme d'hab. J'ai goûté à une spécialité de la jungle, le juane, MMMMmmmm un délice, c'est du riz avec de la viande ou du poisson cuit à la vapeur dans une feuille de bananier. Comme une vraie amazone, je le mange avec les doigts, et je découvre le plaisir de toucher ses aliments. J'ai trouvé la solution, moi qui déteste faire la vaisselle. Les heures défilent et avec elles, les gens continuent toujours d'affluer. La nuit tombe assez vite et nous dormirons au port ce soir.

Nous partirons finalement le lendemain à 11h, je commence à avoir l'habitude des retards, sauf que là il y a l'angoisse du vol de retour. Ce deuxième jour sera découverte pour tout le monde, et les deux petits blancs que nous sommes deviendront vite l'attraction pour nos voisins de chambré. Nous sommes maintenant une soixantaine sur le bateau, ça fait une joyeuse pagaille, les uns collés aux autres, avec ses 50 cm seulement d'espace vitale, la promiscuité des inconnus ici ne dérange personne. Je me fais vite copine avec les mamies à ma droite, avec qui je partagerais même des BN à la fraise. hihi. Je deviens aussi la meilleure amie des petites filles qui ne décolleront plus de mon hamac. Donnez leur des bonbons, une feuille et un stabilo jaune fluo et elles seront les plus heureuses du monde. Après avoir dessiné tous les chats, poissons, papillons, maisons que je connaissais, je leur demande gentillement de revenir plus tard, ... adorables mais tout de même un peu collantes.

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Je repars dans la lecture de " La prophétie des andes " mais c'est vrai qu'avec la musique à fond et tous les gens qui parlent, je dois relire plusieurs fois chaque paragraphe pour être sûre de bien comprendre, ceux qui l'ont lu doivent savoir de quoi je parle. J'arriverais tout de même à le terminer. Alors ma belle, je trouve les premières révélations super intéressantes et très vraies, mais faut quand même avouer que la fin.. il faut être un peu perché pour y croire.

Les jours se suivent et se ressemblent.. La vie sur le bateau est rythmée par les coups de fourchette sur la porte en fer de la coccina. Trois repas par jour, aux allentours de 6h30, 12h et 17h. Pire qu'à l'armée. Chacun s'arme de sa gamelle et part faire la queue pour découvrir des plats ... typiques on va dire... heureusement que j'ai fais le plein de gâteaux avant d'embarquer. Des fois, il flotte des trucs dans la soupe, je ne préfère même pas savoir ce que c'est. La moitié finira à chaque fois dans le fleuve, eh oui, j'ai eu du mal à le faire, mais à voir tous les péruviens qui se servent du fleuve comme d'une poubelle, je jette moi aussi la nourriture dedans. Mais à chaque fois que je les vois balancer leurs bouteilles, les sacs en plastiques, les couches de bébé, tout mais vraiment tout, je ne peux pas m'empêcher de faire la grimasse et de râler dans ma barbe. Comme une bonne petite écolo, j'ai accroché mon sac poubelle sur mon hamac, et une des mamies me demande pourquoi je ne le jette pas dans le fleuve... Gentillement j'essaie de lui expliquer que pour moi la rivière n'est pas une poubelle et que je ne peux pas jeter mes déchets dans la nature comme ça, et à son tour elle me fait comprendre que de toute manière, même si je les jette une fois à terre, ils finiront tout de même dans le rio.. ok, peut-être mais c'est pas moi qui le fera !
Je passerais les cinq jours à regarder les paysages défiler devant moi affalée dans mon hamac. La jungle avec tous ces verts différents, les levés et les couchés de soleil avec toutes ces couleurs, les enfants sur les maisons montés sur pilotis. Ahlala, ça c'est reposant !!

Empêchée de dormir tous les soirs et réveillée en sursaut tous les matins par Pépé, le super chanteur du bateau. Il m'en donnra des fous rires. Il se prend tellement au sérieux alors qu'il chante tellement faut. Je préférais tout de même l'écouter parce que quand ce n'était pas lui, c'est Ace of base, II limited, Barby girl et autre dans le même genre qui sortira à fond des enceintes grésillantes.

La seule activité qui m'aura causé du stress, c'est la chasse aux insectes... parce qu'il faut que je l'avoue, je me suis trompé, " OUI il y a des insectes au Pérou ". En fait, ils sont tous concentré sur ce bateau !! Quand la nuit tombe, ils arrivent par milliers, et avec la vitesse du bateau, ils arrivent sur toi comme des missiles !! Au bout du deuxième jour, les odeurs aidant, je me résigne à prendre une douche dans les toilettes, oui, parce que c'est là que ça se passe. La peur de ma vie, et je suis sûre qu'ils le sentent ça. Après inspection et des coups de claquettes un peu partout, je finirais par me laver sous le regard d'un scarabé gros comme une vache !! Comment tuer un scarabé avec une tongue ??? pas possible ! Mais je m'en suis sorti ne vous inquiétez pas. 

J'aurais fais une rencontre marquante aussi. J'ai beaucoup observé une dame qui travaillait tout le temps sur sa couture. Elle fais des choses superbes en partant de rien, là assise sur son banc, son sac de pelottes de laine de toutes les couleurs à ses côtés, tellement discrête, tellement belle. Avec l'aide de mes mamies préférées qui vont la chercher pour me la présenter, elle arrive et se penche vers moi tout en posant ses bras sur mes genoux... wouha !!! Un truc bizarre c'est passé. Elle me montre plusieurs de ses créations tout en discutant, elle me dit qu'elle est indienne et fais parti de la tribu des Shipibo. Je l'avais senti qu'elle n'était pas comme les autres. En soirée, elle reviendra vers moi et me prendra dans ses bras, sur le coup je ne comprend pas trop mais après je m'aperçois qu'en fait elle m'accroche un collier autour du coup. Emue, je suis...

Arrivés vers 14h à Iquitos " Capitale de l'Amazonia ", nous suivrons Tomi, super sympa, jusqu'à un hôtel SANS INSECTES. On y retrouvera d'autres routards, deux français et trois américains. A première vue, la ville me plaît. Après s'être empiffré de pasta con pollo y queso, on ira boire un verre tous ensemble sur le bord du fleuve, accompagnés par Perseo, un jeune péruvien de 18 ans qui nous servira de guide. Et pour finir, ce sera dodo dans un lit !

28 mai 2009

De Tarapoto à Pucallpa

Départ 8h (au lieu de 7h), 200 mètres en trente minutes, ça commence bien et j'aurais dû me douter que ça ne prévoyait rien de bon. Je commence déjà à avoir mal aux jambes alors un règlement de comptes s'impose avec mon corps. Je lui explique que ça ne sert à rien qu'il me fasse mal puisque ce sera comme ça pendant plus d'une journée. Je me cale dans un coin et je ne bouge plus. Si vous ne le saviez pas encore, il fait chaud en Amazonie, je dirais même plus, il fait très chaud dans un bus en Amazonie.
Il se sera passé pas mal de choses durant ce voyage : D'abord les divers éboulements qui auront nécessité des déblayages plus ou moins rapides. Le passage, où pour ne pas rester enlisé, tous les passagers doivent sortir et passer la gadoue à pied. Et le fleuve devant nous que nous franchirons à côté du bus sur un bateau. Le chemin par ici est vraiment mauvais et je comprend maintenant le piteux état du bus 4x4. Plusieurs fois on sentira que ça frotte en dessous et je ne me pose plus de question sur l'absence du parchocs arrière. Des fois ça penche tellement que les réactions des gens ne se font pas attendre, notamment la petite mamie à côté de nous qui n'a pas arrêté de tout commenter.
J'ai commencé ton livre Benj "Journal d'une apprentie chamane", et je l'ai dévoré en quelques heures. Me mettant vraiment dans l'ambiance, je me suis mise dans ma bulle, faisant totalement abstraction de tout le brouhaha environant, oubliant même le chemin cahoteux. Finissant les dernières pages comme le soleil termine le jour, je l'achèverais à la lumière du portable. Fini ! Je lève les yeux, la tête pleine de nouvelles pensées qui me mettent dans une joyeuse harmonie. La nuit noire est là, les seuls éclairages sont les phares du bus qui font danser les ombres de la jungle, et ce ciel ! Ce ciel !! Des milliers d'étoiles, comme il ne m'a jamais été permis d'en voir. Le bus s'arrête au milieu de rien, une panne (une de plus), j'en profite pour une pause pipi. Lumière autour du cou, non je n'ai pas peur des bestioles ! Je m'écarte un peu des autres. Et là, dans l'Amazonie étoilée, seule au monde, je fais pipi. J'ai kiffé ! J'aimerai faire des pipis comme ça toute ma vie.
Condamnée de voyeurisme par les étoiles, elles me punissent par un torticolis. Il est temps de se redresser et de faire comme tous les autres, dormir. Bercer par les bruits du moteur de l'A 380, des grigris des énormes insectes, et par les balancements incessant de notre embarquation qui descend les rapides, vais-je réussir à trouver le sommeil ? Je pourrais peut-être rêver d'un bus Darche Gros et d'une route goudronnée..

Réveillée vers 5h parce que je dormais trop bien, justement pas normal. Le bus à l'arrêt, changement de pratiquement toutes les roues.. et on le referra une autre fois dans la journée, le pauvre bus souffre vraiment. Je passe ma journée à rêvasser, pendant que les autres commencent à trouver le temps long. A chaque arrêt un peu prolongé, on commence à entendre des "vamos" de colère.. moi ça va. On nous avait dis 24 heures, et bien c'était sans compter sur la ponctualité des péruviens, on en fera dix de plus.

Eh oui 34 heures de bus !!!!

Arrivée à 18h à Pucallpa, on saute dans un de ces motos taxis qui ne respectent rien du code de la route, arrivé au port on nous signale que le bateau vient de partir et que le prochain est demain à 10h. Alors à demain. Du coup pour bien nous récompenser de toutes ces heures passées dans le bus, on prendra une chambre à 4 euros la nuit, et pour le prix on aura droit à la moisissure partout sur les murs, et à une odeur que je qualifirais de .. noséabonde. Mais bon, n'étant pas lavée depuis plus de trois jours, je pue, je suis sale, 5 cm de poussière sur moi et de la boue même jusque sur le visage, la douche froide est la bienvenue. Petit tour en ville, où j'avoue je ne me sens pas rassurée pour la première fois du voyage. Le fait qu'il y ait beaucoup moins de touristes par ici, ne justifie pas les sifflements et les regards de pervers à qui j'ai envie de crever les yeux. Au programme, grosse bouf et achat d'un hamac pour demain.
Ce soir Dom, je m'endormirais avec "La prophétie des andes" que tu m'as offert. Ohlala, le milk shake vanille et le banana split ont du mal à passer, ça m'apprendra.

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21 mai 2009

Tarapoto

Arrivés cette nuit à 2h, je comptais bien repartir directement pour Yurimaguas, mais c'était sans compter sur le glissement de terrain qui barre la seule route. Il faudrait marcher quelques km avant d'arriver là où on veut aller et avec mon sac qui pèse 19 kg je ne m'en sens pas capable. Donc nous passerons la nuit ici. La nuit, c'est un bien grand mot.. nous dormirons ici quatre heures avec l'espoir de repartir ce matin pour Pucallpa. Mais quand nous sommes arrivés au teminal de bus, il était déjà trop tard, alors encore un changement de programme dans l'itinéraire. Nous réservons donc nos places pour demain matin.
Cette journée à Tarapoto n'aura finalement pas servie à rien. Ici, il fait une chaleur insoutenable, et pour une fois j'apprécie la douche froide du matin. C'est un peu le genre de chaleur qui une heure après la première douche te dit qu'il est temps d'en reprendre une autre.
Nous avons pris un guide pour une fois, en espagnol, eh oui !, et nous sommes partis pour quelques heures dans la jungle. D'abord une visite dans une espèce de réserve avec quelques animaux, notamment des tous petits singes "eh oui ma soeur !", et des serpents "eh oui mamie !". Ma plus belle rencontre a été avec un jaguar, pas très content de nous voir, normal il est en plein repas, alors il nous fait comprendre qu'on le dérange. Adios amigo.
Puis nous allons voir la catarata de Ahuashiyacu, euh pardon, la cascade... je deviens vraiment bilingue, hahaha non je déconne. Et dire que j'ai failli passer à côté de ça. On peut se dire que ce n'est pourtant pas grand chose, c'est une cascade. Mais des ondes positives vous envahissent quand vous mettez les pieds dans cet endroit, je m'y suis sentie tellement bien que j'aurais pu y rester des heures. Je suis sûre que cet endroit et ces eaux sont magiques. Je me promets qu'un jour j'y reviendrais et je m'y baignerais. Laurianne, c'est ici que je prendrais la photo que tu m'as demandé. Je quitte l'endroit avec regrets ... Mes émotions sont telles qu'elles se passent de plus de commentaires.

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De retour en ville, avec la faim au ventre, et les piqures de moustiques aux bras, on mange enfin un vrai repas depuis trois jours, un bon poulet grillé et des bonnes papas fritas, servis avec un Inka Cola. Je ne vous ai pas parlé de l'Inka Cola, breuvage péruvien au bon goût de médicament, auquel on devient vite accro. Par sa couleur jaune fluo, je suis sûre qu'il s'illumine dans la nuit. Voilà sur ce, la nuit est tombée, il est l'heure d'aller faire les boutiques, et d'aller se reposer car demain une épreuve physique et mentale se confronte à nous : 28 heures de bus !!!!!!!!!!!!!!!!!

 

21 mai 2009

Kuélap

Malade et donc couchée depuis 17h la veille, à 6h30, il est temps de prendre sur soi et de se lever pour la visite du site de Kuélap. Les trois heures de voiture pour y aller sont dures à supporter, la montée à pied impossible : ce qui pour une personne normalement constituée prendrait 20 minutes a pris une heure pour moi. Du coup, je n'ai plus beaucoup de temps pour cette cité, qui dès l'entrée me renvoie tellement plus d'énergies que le Machu Picchu.. Perdue dans la végétation, derrière ses ramparts de douze mètres, cette ancienne ville des "guerriers des nuages" est juste magnifique ! Je ne comprend pas pourquoi elle n'attire pas plus de touristes, en même temps ce n'est pas plus mal, je suis tranquille, nous ne sommes que cinq sur le site, euh neuf avec les lamas. Ces maisons rondes avec les losanges sur les murs, j'essaie de m'imaginer un peu comment les Chachapoyas vivaient ici avant, et j'y arrive.. je voie les enfants courir et s'amuser, et tout ça sans feuilles de coca, ni ayahuasca. Je suis forte quand même.

 

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Je serais bien resté la journée entière, mais notre chauffeur nous attend et comme je marche encore plus lentement qu'une tortue, je pars à l'avance. Sur le chemin, je croise deux péruviens qui voient à quel point je suis mal, et chacun leur tour, ils ramassent sur le côté des plantes, qu'ils me font sentir pour aller mieux, et .. ça marche. Arrivés en bas, à l'heure, on est obligé d'attendre 1h45 les deux autres nanas avec qui nous étions venu, et qui ne s'excusent même pas de leur retard. Et dire que j'aurais pu rester plus longtemps là-haut... De retour à Chachapoyas, on enchainera directe sur une heure de taxi et sept heures de bus pour Tarapoto.
Eh ma belle, ici tu serais contente, il n'y a que des films avec Stallone dans les bus, celui de cette nuit, je ne le connaissais pas, et je t'avoue que ça ne me disait rien de le regarder. J'ai préféré dormir, même avec ce bébé derrière moi qui n'arrêtait pas de hurler. VIVE LES BOUCHONS D'OREILLES !!

20 mai 2009

Juste pour rire

IMG_1888Pour que vous vous moquiez un peu, et parce que j'aime rire de moi même, voici ma tête à 5h du matin après la montée au Machu Picchu.

18 mai 2009

Entre parenthèses - 3ème

En regardant les péruviens manger, je ne comprend pas comment ils font pour ne pas être dérangé par leur couteau !!!! Il n'y a pratiquement que des couteaux sans dents ici, la vraie galère pour découper la viande. En voilà une information importante, hihi.

Je ne vous ai pas parlé des chiens non plus. Il y en a partout, ils se promènent, fouillent dans les poubelles, ils n'appartiennent à personne, ils font vraiment partis du décor. L'autre jour à Cuzco, quand j'étais posée sur mon banc à regarder autour de moi, j'ai bugger sur un grand chien pendant vingt minutes, qui ne cessait d'aboyer et de vouloir mordre ... les voitures qui passaient. Après, il est allé s'allonger près d'un couple de touristes, et à chaque fois qu'un des nombreux marchands ambulants s'approchait d'eux, le chien était près à lui sauter dessus.
Voilà une parenthèse qui ne sert à rien.

Mon tit Alex, voilà une photo d'un bisou à un vrai lama prise sur le Machu Picchu :

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18 mai 2009

Chachapoyas

Bonjour le nord !
En sortant de l'avion à Tarapoto, wouha la sensation de ne pouvoir respirer à cause de la chaleur et de l'humidité dans l'air. Ca me fait la même sensation que quand j'étais arrivé aux Seychelles. Quitte à passer une journée pourri dans les transports, on enchaîne sur sept heures de bus jusque Pedro Ruiz. De là, nous attendrons d'être assez pour rejoindre en "taxi" Chachapoyas. A mon retour en France, je vous préviens je ne veux plus entendre pendant très longtempts de bus, car, mini bus, ou autre colectivos... Je ne rejoindrais mon lit qu'à 3h15, la journée à été longue.
Le nord n'a rien à voir avec le sud. Depuis que nous sommes arrivés nous n'avons vu qu'une seule touriste. On se sent moins agressé pour acheter tout et n'importe quoi, d'ailleurs il n'y a pas, ou du moins pas beaucoup de boutiques "attrapes touristes". A l'heure où j'ecris, il y a de la musique dehors, c'est sympa l'ambiance. Comme dans toutes les villes, les gens se baladent sur la place, s'assoient sur les bancs, discutent et rient entre eux. Ca fait plaisir à voir, ça me donne l'impression que tout le monde s'aime !

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